Questions d'entrevue - Tensions intermédiaires dans la conception analogique
Table of Contents
- Qu'est-ce que le patreon et comment ça marche?
- Les avantages de pratiquer les questions d'entrevue écrites
- Les questions d'entrevue pour les ingénieurs en conception analogique
- Question d'entrevue : Trouver les tensions intermédiaires
- Qu'est-ce que la tension seuil et comment affecte-t-elle la conductivité des dispositifs NMOS et PMOS?
- Étude de cas : L'analyse des dispositifs dans un circuit
- Commentaires sur la flexibilité des conditions initiales dans le circuit
- Les dispositifs non idéaux et leurs effets potentiels sur l'analyse du circuit
- Méthodes d'interprétation et d'analyse des résultats
- Conclusion
Les questions d'entrevue pour les ingénieurs en conception analogique
Dans le domaine de la conception analogique, les entrevues d'emploi peuvent souvent être exigeantes et exiger une compréhension approfondie des concepts clés. Les employeurs cherchent à évaluer la capacité des candidats à résoudre des problèmes complexes et à appliquer leur expertise technique. Une question fréquemment posée lors de ces entrevues est celle liée à la détermination des tensions intermédiaires dans un circuit intégré. Dans cet article, nous allons examiner attentivement cette question et explorer les différentes étapes pour résoudre ce problème.
Question d'entrevue : Trouver les tensions intermédiaires
La question d'entrevue posée est la suivante : "En supposant que tous les dispositifs sont idéaux et ont la même tension seuil, pouvez-vous trouver toutes les tensions intermédiaires ?"
Avant de répondre à cette question, il est important de clarifier certaines informations supplémentaires auprès de l'intervieweur. L'une des premières questions que nous pourrions poser est : "Puis-je supposer que les nœuds intermédiaires sont initialement à zéro ?"
Si l'intervieweur répond positivement à cette question, nous pouvons procéder à une analyse simplifiée en supposant les conditions initiales de chaque nœud à zéro. Cependant, si l'intervieweur répond négativement, cela signifie que les nœuds intermédiaires peuvent avoir n'importe quel potentiel initial, ce qui implique la présence de capacités aux nœuds avec des conditions initiales allant de moins l'infini à plus l'infini.
Il est à noter que les dispositifs NMOS nécessitent une tension VGS supérieure à la tension seuil pour être conducteurs, tandis que les dispositifs PMOS nécessitent une tension VSG supérieure à la valeur absolue de la tension seuil pour former un canal.
Commençons par analyser le dispositif situé du côté gauche du circuit, en le considérant de manière isolée. Plusieurs tests peuvent être effectués pour déterminer les différentes conditions possibles du nœud VX.
- Test 1 : Si le nœud VX commence à moins l'infini, cela signifie que la source de ce dispositif est du côté gauche (la tension de 3 volts). Le courant circulera de la source vers le drain, chargeant un condensateur imaginaire jusqu'à ce que le nœud atteigne 3 volts. À ce moment-là, les potentiels sont les mêmes et aucun courant supplémentaire ne circule pour charger ce nœud.
- Test 2 : Si nous supposons que le nœud VX commence à 0 volt, la même conclusion peut être tirée. Une fois que le nœud atteint 3 volts, il n'y aura plus de courant supplémentaire pour le charger.
- Test 3 : Si nous supposons que le nœud VX commence à plus l'infini, la source du dispositif est maintenant au nœud VX en raison de son potentiel plus élevé. Encore une fois, le courant circulera du drain vers la source, déchargeant le condensateur imaginaire au niveau du nœud VX jusqu'à atteindre 3 volts. Par conséquent, nous pouvons dire que le nœud VX se stabilisera à 3 volts.
En suivant le même raisonnement que précédemment, nous pouvons en conclure que le nœud VY se stabilisera également à 3 volts. Cela est dû au fait que la grille du PMOS suivant est à 2 volts et que le potentiel du nœud VX est de 3 volts. Par conséquent, un canal se formera également sur ce deuxième dispositif PMOS puisque VSG est supérieure ou égale à la tension seuil.
En poursuivant cette analyse, nous pouvons également déterminer que le nœud VZ peut avoir différentes valeurs entre 3 volts et l'infini en fonction des conditions initiales. Il est important de garder à l'esprit que nous avons supposé des dispositifs idéaux tout au long de notre analyse. Dans un environnement réel, il est nécessaire de prendre en compte les dispositifs non idéaux, tels que les capacités parasites, qui peuvent influencer les résultats obtenus.
En conclusion, la détermination des tensions intermédiaires dans un circuit intégré peut être une question complexe lors des entrevues d'emploi pour les ingénieurs en conception analogique. Une analyse méthodique des dispositifs individuels et de leurs caractéristiques nous permet de trouver les différents potentiels des nœuds intermédiaires. Cependant, il est crucial de garder à l'esprit les limitations des dispositifs idéaux et d'envisager des scénarios réalistes avec des dispositifs non idéaux pour obtenir une analyse plus complète et précise.
FAQ:
Q: Comment trouver les tensions intermédiaires dans un circuit intégré ?
A: Pour trouver les tensions intermédiaires dans un circuit intégré, il est important d'analyser chaque dispositif individuellement, en tenant compte de ses caractéristiques et de ses conditions initiales.
Q: Est-il nécessaire de prendre en compte les dispositifs non idéaux lors de cette analyse ?
A: Bien que nous ayons supposé des dispositifs idéaux dans notre analyse, il est important de garder à l'esprit les dispositifs non idéaux, tels que les capacités parasites, qui peuvent affecter les résultats dans un environnement réel.
Q: Quelles sont les compétences essentielles pour résoudre efficacement ce type de question lors d'une entrevue ?
A: Pour résoudre efficacement ce type de question, il est essentiel de comprendre les caractéristiques des dispositifs NMOS et PMOS, ainsi que les principes fondamentaux de la conception analogique.
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